Le livre Steve Jobs résumé ici est le récit le plus détaillé et le plus précis de la vie de l’homme qui a créé Apple. L’entreprise technologique la plus valorisée au monde.
Ce livre a été écrit par Walter Isaacson, ancien PDG de CNN et directeur de la rédaction de Time Magazine. C’est non seulement le livre le plus détaillé et le plus précis sur la vie de Steve Jobs, mais aussi le seul autorisé. Puisqu’il a écrit le livre avec le consentement de Steve.
Isaacson a mené plus de 40 entretiens avec Steve Jobs au cours des 2 dernières années avant sa mort. Voici 3 choses intéressantes que j’ai apprises, que vous ne trouverez probablement pas ailleurs :
- L’équipe de Steve Jobs a inventé un nom pour sa compétence la plus importante.
- Le nom Apple a été choisi pour une raison très spécifique.
- Apple n’a pas fait de Steve Jobs un milliardaire, Pixar l’a fait.
Leçon 1 : Le champ de distorsion de la réalité de Steve Jobs doit son nom à son équipe.
La compétence qui a permis à Steve Jobs de créer à partir de rien cette immense vision pour Apple n’était pas son obsession du détail. Ni son sens du design, de la simplicité ou de l’esthétique.
C’était son champ de distorsion de la réalité, ou RDF en abrégé. Cette expression a été inventée par Bud Tribble, membre de l’équipe Macintosh de Steve, qui l’a empruntée à Star Trek.
Parler du RDF de Steve est devenu une chose, et ce que cela signifiait, c’était ceci :
Une fois que Steve a décidé que quelque chose devait se produire, il plie la réalité à sa volonté jusqu’à ce que cela se réalise.
Cela s’étendait à tous ceux qui l’entouraient. C’est grâce à son RDF qu’il a pu convaincre une équipe d’ingénieurs insomniaques de travailler 10 heures de plus sur les polices de caractères du Macintosh. Car ce serait le meilleur ordinateur du monde.
Il l’utilisait également pour s’assurer que quiconque quittait une conférence officielle d’Apple était convaincu que le produit qu’il venait de voir était le meilleur de son secteur.
En utilisant le charisme, l’hyperbole, le marketing et la persévérance, Steve faisait passer des exploits impossibles dans le domaine du possible pour lui-même et son public. Ce qui lui a permis de créer ce qui est devenu la société technologique la plus valorisée au monde.
Leçon 2 : Il y a une raison majeure au nom d’Apple.
La première chose que l’on se demande en découvrant Apple et ses produits, c’est d’où vient ce nom. Ils ne vendent pas des machines à smoothie, après tout.
Il y a bien sûr plusieurs raisons à ce nom. L’une d’entre elles étant que Steve expérimentait souvent des régimes fruitiers et que, comme il aimait beaucoup les pommes, il s’était rendu dans une ferme de pommes le jour même où le nom devait être décidé pour être déposé officiellement auprès du gouvernement.
Une autre raison est que « La simplicité est la sophistication ultime », une citation de Léonard de Vinci, était le slogan de la première brochure d’Apple, et Steve pensait que la pomme symbolisait très bien cette citation.
Mais la raison principale du nom d’Apple n’a rien à voir avec les préférences personnelles et le symbolisme. C’est une décision commerciale simple et claire. Apple vient avant Atari dans l’annuaire téléphonique.
Steve avait travaillé chez Atari auparavant et ne voulait pas que les gens voient son concurrent en premier lorsqu’ils recherchaient une société informatique.
Leçon 3 : Steve Jobs n’est pas devenu milliardaire grâce aux produits Apple, mais grâce à l’introduction en bourse de Pixar.
Vous êtes-vous déjà demandé comment Steve Jobs est devenu milliardaire ? Tout le monde suppose que tout son argent provient d’Apple. Mais sa fortune c’est faite grâce à un tout autre projet.
Après avoir été licencié d’Apple en 1985, Steve s’est vraiment plongé dans deux projets : NeXT et Pixar.
Steve a payé un forfait de 100 000 dollars, rien que pour la conception du logo de NeXT. Ce montant, ajouté à d’innombrables retards et à d’autres exigences coûteuses liées aux normes de production, a fait de NeXT un trou noir où l’argent s’est volatilisé.
Dans le cas de Pixar, Steve a acheté une part majoritaire de la société (80%) à George Lucas pour 5 millions de dollars en 1986, et a investi 5 millions de dollars supplémentaires directement dans la société.
En 1995, la facture totale de Steve pour Pixar s’élevait à un grand total de 50 millions de dollars. Il a souvent envisagé de la vendre. Jusqu’à ce qu’un accord soit conclu avec Disney pour produire et distribuer Toy Story en 1995.
Avec plus de 350 millions de dollars de recettes, le film est devenu le plus grand succès de l’année. Cela a bien sûr conduit à des perspectives très optimistes pour la société, qui a tenu son premier appel public à l’épargne le 29 novembre de la même année.
Le prix de l’action de la société a été fixé à 22 USD par action, ce qui a permis à Steve de multiplier par 20 son investissement initial et de devenir milliardaire du jour au lendemain.
Il y a tellement de détails et de leçons à tirer de la vie de cet homme. Et même si c’est une longue lecture, je recommande vivement ce livre. Si vous souhaitez créer une entreprise qui dure plus d’une décennie, voire d’un siècle, fabriquer des produits presque addictifs et devenir un PDG génial, ce livre est un paquet tout-en-un. Tout comme l’était l’Apple II à l’époque.
