Creativity, Inc. résumé ici est un manuel d’instructions pour inspirer les employés, les managers et les patrons, en révélant les forces cachées qui les empêchent d’agir. Basé sur plus de 30 ans d’expérience du président de Pixar, Ed Catmull.
Comment faites-vous pour continuer à proposer des films amusants, créatifs et inspirants pour les enfants pendant 30 ans ? Vous y avez pensé ? Tous les deux ou trois ans, Pixar propose un nouveau film révolutionnaire qui illumine nos cœurs et les centres du bonheur dans notre cerveau.
Vous vous souvenez de Toy Story ? C’était en 1995. La vie d’un insecte ? 1998. Nemo est sorti en 2003. Wall-E, c’était en 2008. Et, plus récemment, Inside Out en 2015.
La plupart des longs métrages des studios sont devenus des succès absolus. Lorsqu’il s’agit de répondre à la question de savoir comment ils y parviennent, beaucoup se tournent vers Ed Catmull, le président de Pixar depuis 30 ans. Dans ce livre publié en 2014, qu’il a écrit avec l’aide de la rédactrice indépendante Amy Wallace, il expose les processus créatifs de Pixar en donnant un accès complet aux coulisses de l’entreprise.
À l’origine, il a été embauché à la tête du nouveau Graphics Group, qui a été fondé dans le cadre de la division informatique de Lucasfilm en 1979. Ed Catmull est resté président, avec 40 employés, lorsque George Lucas a décidé de filialiser le groupe en tant que société à part entière, afin de le protéger de la baisse des recettes de Star Wars et de le maintenir rentable jusqu’à ce que les ordinateurs soient suffisamment puissants pour créer des films entièrement animés, en 1986.
Le seul investisseur extérieur et actionnaire majoritaire était Steve Jobs. Il a investi 10 millions de dollars dans la société. C’est l’investissement qui a fait de lui un milliardaire.
Maintenant, sans plus attendre, voici 3 leçons de Creativity, Inc :
- Avoir une bonne équipe est plus important que d’avoir une bonne idée.
- N’imputez jamais les échecs à une seule personne, tenez toujours l’équipe entière pour responsable.
- Encouragez les employés à décorer leur propre espace de travail.
Creativity Inc. résumé
Leçon 1 : Les grandes équipes sont plus importantes que les grandes idées.
L’une des citations les plus populaires et les plus perspicaces du livre est celle-ci :
« Si vous donnez une bonne idée à une équipe médiocre, elle va la bousiller. Si vous donnez une idée médiocre à une équipe brillante, elle la corrigera ou la jettera. Et proposera quelque chose de mieux. »
C’est l’une de ces choses auxquelles on ne penserait jamais instinctivement. Mais une fois qu’on l’a lu, on sait que c’est vrai. Tant que vous parvenez à engager des personnes talentueuses, qui travaillent bien ensemble et communiquent librement, les idées ne sont pas aussi importantes.
Imaginez que les concepteurs de personnages, les scénaristes ou les animateurs qui faisaient partie de l’équipe de Toy Story aient été médiocres dans leur travail. Nous n’aurions peut-être jamais vu un Buzz l’Éclair au cœur brisé, qui découvre qu’il n’est « qu’un » jouet et non un vrai ranger de l’espace, une mission de sauvetage dramatique pour le sauver des mains grumeleuses de Sid, ou une tête de pomme de terre magnifiquement animée.
Engagez des personnes inspirées, puis donnez-leur de bonnes idées. N’essayez jamais de faire l’inverse.
Leçon 2 : Les erreurs sont toujours commises par des équipes, jamais par des individus. Tout le monde est également responsable.
Au lieu d’être surpris par l’échec lorsqu’il se produit, les gens de Pixar le reconnaissent d’emblée. Ils l’accueillent d’entrée. En acceptant que les erreurs font partie du jeu, ils peuvent concevoir leurs processus de manière itérative. Ce qui signifie qu’ils peuvent éliminer les erreurs qu’ils trouvent avec le projet suivant et ne pas les répéter, et qu’ils n’ont pas besoin d’être obsédés par leur correction avec le projet en cours.
Dans le même ordre d’idées, chez Pixar, les erreurs ne sont jamais commises par des individus, mais uniquement par des équipes. En cas d’échec, toute l’équipe est responsable, et personne n’est pointé du doigt en particulier.
Grâce à cette mentalité de partage de l’échec, les employés se sentent beaucoup plus à l’aise pour prendre des risques. Personne n’a jamais à assumer la totalité de la responsabilité. Il est tellement plus agréable de savoir qu’une erreur majeure sera répartie équitablement entre cinq personnes que de penser que l’on pourrait être licencié à cause d’une seule erreur stupide.
Une autre façon de procéder de Pixar est de donner aux gens plus de temps pour explorer et corriger pendant la phase de développement d’un film. Là où les erreurs ne sont pas aussi coûteuses que dans la production réelle.
Selon les mots d’Ed :
« Ce n’est pas le travail du manager de prévenir les risques. C’est le travail du manager de faire en sorte que les autres puissent les prendre en toute sécurité. »
Le partage des échecs est exactement cela. Ce n’est que lorsque chacun se sent en sécurité pour prendre des risques que vous disposez d’un environnement où chacun peut avoir le courage d’être créatif.
Leçon 3 : Laissez chacun concevoir son propre espace de travail pour éviter l’ennui dans votre entreprise.
Si vous devez accueillir l’échec les bras ouvert, il y a une chose que vous devez absolument laisser avant d’entrer dans votre bâtiment, c’est l’ennui.
Imaginez que vous travaillez pour une agence de marketing, une startup ou une entreprise de divertissement, où tout le succès dépend de la créativité, et que vous deviez ensuite travailler dans l’un des 137 box identiques, boiteux, froids et stériles. Cela n’a tout simplement aucun sens.
Par exemple, la table initiale à laquelle se tenaient les réunions chez Pixar était longue, rectangulaire et chaque place était attitré. Cet environnement super formel rendait les gens raides dès qu’ils s’asseyaient. Alors ils l’ont remplacé par une table carrée, sans pancarte. Et voilà, tout le monde s’est senti beaucoup plus à l’aise pour exprimer ses idées et ses préoccupations.
De même, la créativité consiste à accepter que les gens soient différents – c’est ainsi qu’elle se manifeste en premier lieu. Vous devriez donc encourager vos employés à montrer qui ils sont en les laissant aménager leur propre espace de travail. Imaginez les tonnes d’idées et d’inspiration que vous obtiendrez rien qu’en passant devant des bureaux très différents !
De même, ne soyez pas obsédé par la façon dont les gens travaillent. Laissez chacun travailler selon son propre style de travail. Que ce soit à distance ou en interne. Le matin ou le soir. Plutôt seul ou plutôt en équipe. Concentrez-vous sur les résultats, pas sur la méthode .
L’une des façons de procéder de Pixar est de donner aux personnes du département des outils deux jours par mois pour bricoler sur des projets personnels (comme Google).
